Un weekend auquel je n'ai pas participé
Il est 4h30 samedi matin, je souhaite juste me retourner dans mon sommeil, et là une douleur dans la nuque m'en empêche. A compter de cette minute, tous mes mouvements vont être régis par la douleur, je vais prendre soin de chacun de mes gestes, afin d'atténuer au mieux, ma nouvelle compagne du weekend. La douche, me vêtir, la route jusque chez le médecin, tout est pénible, et la douleur vient d'un coup sans prévenir, ma seule prière, une piqûre et que tout s'arrête. Mais c'est avec une ordonnance pour une minerve, des anti inflammatoires, que je vais repartir aucunement soulagée de ma visite à la seule personne que je pensais capable de résoudre le mal. Le nom de la coupable : contraction musculaire. D'ou provient-elle, nul ne le sait, mais elle ne va pas me quitter aussi facilement que je le pensais, c'est certain. Un miracle tout de fois, la minerve, un renfort aux muscles je présume, car son port va me permettre de ne plus avoir de douleur fulgurante qui me faisait me mettre sur la pointe des pieds pour me permettre de la supporter ! Ordre du docteur : ne pas sortir, car mon amie à besoin de chaleur pour disparaître. Nous avons décidé, que pour les enfants, nous ne devions rien changer au programme du weekend, alors samedi fin d'après midi mes trois garçons sont allés en ville retrouver des amis, pour une balade sous les flocons dans les allées du Marché de Noël. Pour se retrouver ensuite autour d'une raclette, festoyer et s'amuser. Ce matin il a fallut qu'ils se rendent à l'église, la communion étant prévue pour juin. Puis arrêt au monument aux morts, une cérémonie, une pensée à ceux qui ont donné leurs vies pour libérer le village. Fin d'après midi, concert de la Sainte Cécile, encore dans une église, organisé par l'école de musique de grand Loulou. Merci à papa, que j'avais missioné, en lui confiant un objet que j'affectionne beaucoup : l'appareil photo.